Béatrice Merkel, vivait à Paris dans le 13e arrondissement depuis que son mari l’avait quittée à cause de son expatriation pendant la seconde guerre mondiale. Au matin, Béatrice se rend à son lieu de travail, une banque bien ordinaire. Comme d’habitude ses collègues l’énervent, ils lui prennent la tête avec leurs nombreux problèmes pendant qu’elle se trouve au téléphone avec des clients. Très énervée, elle finit par renverser son café. Une très mauvaise journée pour elle. Seule, elle revient à son domicile retrouver son chien Bernard. Elle lui remplit sa gamelle d’eau et de nourriture en l’appelant. Cela fait un an tout juste qu’elle est divorcée et, seule à sa table, elle se met à pleurer cette triste date. Béatrice est encore amoureuse de son ancien mari ; elle le recherche sans relâche depuis qu’elle a dû le quitter pour vivre en France et elle dort toujours avec sa photo sur sa table de chevet et, à chaque début de nuit, elle le regarde fixement avant d’éteindre la lumière.
Le lendemain, c’est toujours le même rituel, elle descend de son appartement, marche jusqu’au métro, arrive à la banque, fait le tour de toute la salle pour dire bonjour sauf à Sophie. Elle ne l’apprécie pas vraiment, elles ne se parlent pas, et Béatrice tente même de l’éviter à chaque fois qu’elles se retrouvent à la photocopieuse. Dans tous les cas, elle ne semble pas s’intéresser à Sophie. Au cours de la journée, Béatrice reçoit un appel d’un client, en regardant les informations de la clientèle, elle s’aperçoit vivement que son ancienne adresse en Allemagne est inscrite sur la fiche. Ca y est ! Elle pense l’avoir retrouvé, elle s’enfuit de son bureau pour voir son chef avec qui elle a de bonnes relations, et prend quatre jours de congés pour se rendre à son ancien domicile en Allemagne.
Arrivée là-bas, elle préfère espionner discrètement dans sa voiture les personnes qui sortent et rentrent de la maison. Elle part une heure en ville pour s’acheter de quoi manger pour le déjeuner et pour ce soir. Pendant qu’elle mange son sandwich dans la voiture, quelqu’un sort de la maison, une jeune fille, de dix-huit - vingt ans. Etonnée, Béatrice se dit que ça ne peut être sa nouvelle femme, trop jeune. Alors elle attend encore…. C’est déjà le coucher de soleil. Soudain, la fille ressort de la maison armée d’un outil de jardinage. Voyant qu’elle s’approche en levant son outil, Béatrice démarre sa voiture et part à toute vitesse, en renversant son café posé sur le tableau de bord du véhicule.
Le lendemain rebelote, elle recommence son opération de surveillance. Cette fois, la jeune fille sort, et se dirige vers la voiture désarmée. Béa’ ouvre avec peine sa vitre à manivelle. S’ensuit un dialogue d’identification. Elle découvre qu’elle ne connaît pas son ancien mari, mais qu’il a déménagé de cet endroit il y a un mois maintenant. La jeune fille venait seulement dans cette maison pour rendre visite à sa mère, probablement sa cliente, pour ne pas avoir plus d’ennuis, le troisième jour de congés Béatrice, repart à Paris. Va se coucher, et avant, regarde la photo de son ancien mari, baisse le cadre en laissant couler des larmes avant d’éteindre la lumière. Quatrième jour de congés, elle se lève de bonheur pour profiter de cette dernière journée de repos bien méritée, elle prend son petit déjeuner, tartine au beurre qu’elle trempe dans un grand bol de café, qu’elle renverse malencontreusement. Elle se balade toute la journée près de la place d’Italie, se repose à sa maison, et commence à retrouver un esprit en forme. Elle se couche, sans penser à regarder son ancien mari.
Aujourd’hui, elle reprend son travail de conseillère clientèle à la banque. Mais avant de passer devant les guichets, où plusieurs dizaines de personnes font la queue, un homme à lunettes avec un café dans la main, la regarde, il la suit des yeux. Elle le remarque, il se sent remarqué et par peur, d’un geste brusque, il renverse son café sur son chemisier. Béatrice court à son aide, pour le rassurer, elle sort un mouchoir de sa poche et absorbe le café qui coule encore. En se redressant à hauteur du visage du client, elle est stupéfaite de reconnaître le visage de son ancien mari, et s’exclame très lentement : « Bernard ? ! » Elle lui retire ses lunettes de soleil, c’est bien lui. Après quelques minutes de discussion passionnée, il lui raconte qu’il était à sa recherche et qu’il était arrivé à la banque depuis quatre jours et qu’il attendait de la voir.
Finalement Béatrice et Bernard se remarièrent un mois plus tard. Sophie fut témoin et elle devint une grande amie. Tous les deux vécurent à Paris le reste de leur vie…
Le lendemain, c’est toujours le même rituel, elle descend de son appartement, marche jusqu’au métro, arrive à la banque, fait le tour de toute la salle pour dire bonjour sauf à Sophie. Elle ne l’apprécie pas vraiment, elles ne se parlent pas, et Béatrice tente même de l’éviter à chaque fois qu’elles se retrouvent à la photocopieuse. Dans tous les cas, elle ne semble pas s’intéresser à Sophie. Au cours de la journée, Béatrice reçoit un appel d’un client, en regardant les informations de la clientèle, elle s’aperçoit vivement que son ancienne adresse en Allemagne est inscrite sur la fiche. Ca y est ! Elle pense l’avoir retrouvé, elle s’enfuit de son bureau pour voir son chef avec qui elle a de bonnes relations, et prend quatre jours de congés pour se rendre à son ancien domicile en Allemagne.
Arrivée là-bas, elle préfère espionner discrètement dans sa voiture les personnes qui sortent et rentrent de la maison. Elle part une heure en ville pour s’acheter de quoi manger pour le déjeuner et pour ce soir. Pendant qu’elle mange son sandwich dans la voiture, quelqu’un sort de la maison, une jeune fille, de dix-huit - vingt ans. Etonnée, Béatrice se dit que ça ne peut être sa nouvelle femme, trop jeune. Alors elle attend encore…. C’est déjà le coucher de soleil. Soudain, la fille ressort de la maison armée d’un outil de jardinage. Voyant qu’elle s’approche en levant son outil, Béatrice démarre sa voiture et part à toute vitesse, en renversant son café posé sur le tableau de bord du véhicule.
Le lendemain rebelote, elle recommence son opération de surveillance. Cette fois, la jeune fille sort, et se dirige vers la voiture désarmée. Béa’ ouvre avec peine sa vitre à manivelle. S’ensuit un dialogue d’identification. Elle découvre qu’elle ne connaît pas son ancien mari, mais qu’il a déménagé de cet endroit il y a un mois maintenant. La jeune fille venait seulement dans cette maison pour rendre visite à sa mère, probablement sa cliente, pour ne pas avoir plus d’ennuis, le troisième jour de congés Béatrice, repart à Paris. Va se coucher, et avant, regarde la photo de son ancien mari, baisse le cadre en laissant couler des larmes avant d’éteindre la lumière. Quatrième jour de congés, elle se lève de bonheur pour profiter de cette dernière journée de repos bien méritée, elle prend son petit déjeuner, tartine au beurre qu’elle trempe dans un grand bol de café, qu’elle renverse malencontreusement. Elle se balade toute la journée près de la place d’Italie, se repose à sa maison, et commence à retrouver un esprit en forme. Elle se couche, sans penser à regarder son ancien mari.
Aujourd’hui, elle reprend son travail de conseillère clientèle à la banque. Mais avant de passer devant les guichets, où plusieurs dizaines de personnes font la queue, un homme à lunettes avec un café dans la main, la regarde, il la suit des yeux. Elle le remarque, il se sent remarqué et par peur, d’un geste brusque, il renverse son café sur son chemisier. Béatrice court à son aide, pour le rassurer, elle sort un mouchoir de sa poche et absorbe le café qui coule encore. En se redressant à hauteur du visage du client, elle est stupéfaite de reconnaître le visage de son ancien mari, et s’exclame très lentement : « Bernard ? ! » Elle lui retire ses lunettes de soleil, c’est bien lui. Après quelques minutes de discussion passionnée, il lui raconte qu’il était à sa recherche et qu’il était arrivé à la banque depuis quatre jours et qu’il attendait de la voir.
Finalement Béatrice et Bernard se remarièrent un mois plus tard. Sophie fut témoin et elle devint une grande amie. Tous les deux vécurent à Paris le reste de leur vie…