Béatrice, une femme qui a une vie épanouie, de nombreux amis qui, même avec son côté politique de droite l’aiment. Elle vit dans un petit appart’ dans le 13e arrondissement. Elle est conseillère clientèle dans une banque, non loin de la Place d’Italie.
Tous les vendredi, elle et ses amis, vont jouer au poker chez Alice, une amie du boulot, qui vit à trois quartiers de chez elle. Béa, comme on l’appelle, s’occupe de ramener les chocolats, Rémi généralement aime ramener une bonne bouteille, Laurent prend sa mallette de jeux et Marie-Alice les nouveaux potins des peoples.
Le jeu se passait bien. Béa enchaînait les Full et Quint Flush. Rémi ne faisait que suivre, il n’avait pas peur. Alice avait baissé son jeu depuis bientôt dix minutes. Laurent est en tête. Marie-Alice raconte avec horreur que…
Au bout d’une dizaine d’After Eight engloutis, et de deux verres de vin. Béatrice se sentit mal, cela ne lui était jamais arrivé auparavant. Elle se leva et cracha tous se qu’elle pouvait. Avec effroi, ses amis appelèrent le SAMU. Béatrice tomba au sol.
Quelques heures après, elle se réveilla seule dans son lit d’hôpital. Il était près de minuit. Elle se rendormit.
Le lendemain, elle passa plusieurs examens. Elle jongla entre les IRM et les prises de sang. D’après les médecins, elle devrait rester une semaine en observation. Au bout de deux jours, personne n’était venu la voir. Elle se sentait seule, elle connaissait les horaires de chacun d’eux. Il est dix-sept heures trente, généralement ils sont déjà tous chez eux. Pour se consoler, elle pensait qu’ils devaient être très occupés. De plus, personne ne savait ce qu’elle avait, les examens sont bons, mais elle avait mal, elle souffrait d’un mal inconnu. Les médecins n’avaient rien à diagnostiquer. Les jours passèrent. Cela faisait aujourd’hui deux semaines qu’elle etait enfermée. Son teint pâlissait de jour en jour, elle devenait de plus en plus maigre. Les infirmières venaient un peu près toutes les heures pendant un quart d’heure pour ne pas qu’elle se sente seule. Elle dévoila aux infirmières sa petite vie. Elle raconta qu’elle avait un salaire d’une misère incomparable, que son mari l’avait abandonnée le jour où ils apprirent qu’elle était enceinte, et elle dut avorter. Elle raconta aussi l’histoire de sa famille, que son grand-père avait été collabo en 42, que ses parents avaient été obligés de venir en France pour des raisons qu’elle ne connaissait pas.
Au bout d’un mois, les infirmières ont demandé qu’elle aille chez le psychologue. Le psychologue, comprit de quoi elle souffrait. Tout simplement de la solitude. Elle lui confia que peut être elle parlait trop de ses idées politiques, et de tout autre tabou. Elle n’avait plus la force de ressortir de cet hôpital. Elle se désintégrait physiquement et mentalement, elle savait désormais, que personne ne l’aimait, qu’elle avait raté sa vie.
Un matin, une infirmière passa à huit heures, pour la toilette. Elle voulut réveiller Béatrice. Elle bougea son épaule, aucune réaction. Elle remarqua que les patchs qui étaient sur sa poitrine, avaient été décollés. Elle bipa son médecin et il dit :
-« Heure de décès huit heure dix ».
Tous les vendredi, elle et ses amis, vont jouer au poker chez Alice, une amie du boulot, qui vit à trois quartiers de chez elle. Béa, comme on l’appelle, s’occupe de ramener les chocolats, Rémi généralement aime ramener une bonne bouteille, Laurent prend sa mallette de jeux et Marie-Alice les nouveaux potins des peoples.
Le jeu se passait bien. Béa enchaînait les Full et Quint Flush. Rémi ne faisait que suivre, il n’avait pas peur. Alice avait baissé son jeu depuis bientôt dix minutes. Laurent est en tête. Marie-Alice raconte avec horreur que…
Au bout d’une dizaine d’After Eight engloutis, et de deux verres de vin. Béatrice se sentit mal, cela ne lui était jamais arrivé auparavant. Elle se leva et cracha tous se qu’elle pouvait. Avec effroi, ses amis appelèrent le SAMU. Béatrice tomba au sol.
Quelques heures après, elle se réveilla seule dans son lit d’hôpital. Il était près de minuit. Elle se rendormit.
Le lendemain, elle passa plusieurs examens. Elle jongla entre les IRM et les prises de sang. D’après les médecins, elle devrait rester une semaine en observation. Au bout de deux jours, personne n’était venu la voir. Elle se sentait seule, elle connaissait les horaires de chacun d’eux. Il est dix-sept heures trente, généralement ils sont déjà tous chez eux. Pour se consoler, elle pensait qu’ils devaient être très occupés. De plus, personne ne savait ce qu’elle avait, les examens sont bons, mais elle avait mal, elle souffrait d’un mal inconnu. Les médecins n’avaient rien à diagnostiquer. Les jours passèrent. Cela faisait aujourd’hui deux semaines qu’elle etait enfermée. Son teint pâlissait de jour en jour, elle devenait de plus en plus maigre. Les infirmières venaient un peu près toutes les heures pendant un quart d’heure pour ne pas qu’elle se sente seule. Elle dévoila aux infirmières sa petite vie. Elle raconta qu’elle avait un salaire d’une misère incomparable, que son mari l’avait abandonnée le jour où ils apprirent qu’elle était enceinte, et elle dut avorter. Elle raconta aussi l’histoire de sa famille, que son grand-père avait été collabo en 42, que ses parents avaient été obligés de venir en France pour des raisons qu’elle ne connaissait pas.
Au bout d’un mois, les infirmières ont demandé qu’elle aille chez le psychologue. Le psychologue, comprit de quoi elle souffrait. Tout simplement de la solitude. Elle lui confia que peut être elle parlait trop de ses idées politiques, et de tout autre tabou. Elle n’avait plus la force de ressortir de cet hôpital. Elle se désintégrait physiquement et mentalement, elle savait désormais, que personne ne l’aimait, qu’elle avait raté sa vie.
Un matin, une infirmière passa à huit heures, pour la toilette. Elle voulut réveiller Béatrice. Elle bougea son épaule, aucune réaction. Elle remarqua que les patchs qui étaient sur sa poitrine, avaient été décollés. Elle bipa son médecin et il dit :
-« Heure de décès huit heure dix ».